Bonjour à toutes et à tous,
Vous êtes de plus en plus nombreux à lire cette newsletter chaque semaine, Merci ! Pour rappel :
je documente une réflexion chaque semaine
j’explore une habitude clé chaque mois. Janvier : douches froides
(j’ai les doigts frigorifiés, mais pas d’inquiétude il arrive bientôt)
“Oui Didier, je t’envoie le compte rendu de la réunion. Promis, tu l’auras avant demain midi.”
Je salue tout le monde et je quitte la salle de réunion en premier. Je m’arrête devant mon bureau pour enfiler deux dossiers dans ma sacoche.
J’appuie frénétiquement sur le bouton de l’ascenseur, il s’ouvre quelques secondes plus tard et je rentre à toute vitesse.
Je m’enfuis des bureaux et cours à la station la plus proche. Le métro arrive à quai et s’envole direction Montparnasse.
C’est bon, je pose mes fesses dans le train. Quatre minutes avant le gong. Mais pourquoi faut-il que les réunions soient toujours trop longues ?
J’arrive à la maison, tout le monde est là depuis le 23 décembre. Concert de bisous, symphonie de retrouvailles. Tout le monde papote, rigole, trinque. Après une heure, je m’extirpe de cette joyeuse scène. Je vais au coin du feu, un verre à la main et un sourire aux lèvres.
Lorsque je suis avec mes proches, ma fatigue s’évanouit instantanément. Ce changement de vitalité me percute : Et si ma vie tournait trop autour du boulot ? Et si je m’y prenais mal pour être heureux ?
Robert Waldinger est psychiatre à Harvard. Il est le quatrième directeur de l’étude la plus longue l’humanité. Depuis 80 ans, des scientifiques poursuivent la même étude pour identifier les critères qui conduisent au bonheur. En 1938, Ils réunissent près d’un millier d’hommes : une moitié issue d’Harvard, l’autre des quartiers populaires de Boston.
Les chercheurs accomplissent un travail titanesque : chaque année, ils les interviewent, récupèrent leurs dossiers médiaux, scannent leur cerveau, discutent avec leurs femmes et enfants avec une seule question en ligne de mire : Qu’est-ce qui rend durablement heureux ? Finalement, ils identifient deux facteurs : le tissu social et la qualité des relations étroites.
Après 80 années, la science est formelle : quel que soit notre passé, notre métier ou notre réputation, les gens plus connectés sont plus heureux et en meilleure santé que ceux qui aimeraient l’être davantage.
Cette étude m’a sidérée. Pendant dix ans, je pensais sincèrement bien faire en restant plus longtemps au bureau. Je l’ai fait volontairement car je suis plutôt consciencieux, j’aime faire bonnes impressions, et comme certains, j’aime obtenir des promotions. Cette étude a mis à jour un paradoxe : nous passons notre temps à poursuivre des choses qui nous détournent de la construction de ces relations profondes.
Ecrire cet article m’a permis de mieux comprendre l’importance de nos relations pour être épanoui. Ecrire cet article m’a permis de mieux définir les ingrédients, mais je n’ai pas trouvé la recette.
Je crois qu’il appartient à chacun de trouver la sienne, de trouver ses proportions. Alors cher ami, n’oublions pas cette évidence que nous savons déjà tous : de belles relations , c’est le sel de la vie.
'“L’amitié est le fil d’or qui lie le cœur du monde.” John evelyn (1680)
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Cela lui fera certainement plaisir et tu m’aideras à partager cette conviction que je crois essentielle.
Source : vidéo TED présentant cette étude